Liberté ou conscience (2006)

« Et les physiocrates et Adam Smith », dit l’historien Karéev, « reconnaissaient tous deux dans leur théorie que la liberté est l’un des meilleurs moyens de guérir tous les maux sociaux, et croyaient qu’il existe une harmonie d’intérêts entre les individus et les classes sociales : il suffit de fournir à chacun la liberté d’agir dans son propre intérêt… et de l’interaction des aspirations individuelles naît l’’ordre naturel’ qui est à la base de la vie économique… créant une harmonie d’intérêts pour le bien de tous. » Cette croyance libérale s’est répandue chez nous à la fin des années 1980 et a triomphé après 1991. Elle est brièvement et brillamment exprimée dans le traité classique de John Stuart Mill, «De la liberté» (1861). Ce traité est examiné de manière critique dans le livre «Liberté ou conscience».

  1. Introduction
  2. Mill parle
  3. Doctrine de la vente libre de poisons
  4. Après l’expulsion des normes
  5. Liberté et personnalité

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